You're pushing my hard drive too far all the circuits my brea-ea-ea-ea-ea-eak

+ Nom complet : Daisy Herbertz.+ Âge et date de naissance : 22 ans - 26 juillet 1995.+ Lieu de naissance : Londres. + État civil : Célibataire. + Métier/Études : Détective hackeuse. + Addiction à : LSD. + Groupe : Violette où se baigne Alice.  + Personnalité sur l'avatar : Melanie Martinez. + Crédits : ICI + Les remerciemments : BoogyLou forever. + La dédicace à ton pote Jojo : J'connais pas de Jojo, y'a erreur.

Le caractère du personnage Introvertie + Extrêmement timide + Effacée + Anxieuse + Gênée + Snob + Parfois prétentieuse + Rêveuse + Douce + Intelligente + Passionnée + Obsessionnelle + Masochiste + Légèrement schizophrène.

Description brève des hallucinations Si Daisy pouvait laisser la réalité derrière elle et entrer dans son ordinateur, elle ne réfléchirait même pas. C'est exactement ce que lui a permis de faire son amour d'acide. Daisy voit le monde en pixels de toutes les couleurs, entend en mono, en stéréo, en 8-bit et fait de son monde digitalisé un nouveau réel bien terne quand les effets de son petit carré cartoonisé sont dissipés. C'est Philou, son ordinateur, chez elle, qui le lui façonne. Daisy est connectée à lui même lorsqu'elle est dehors et entend sa voix commenter ses petites aventures. Mais de temps à autres, le monde glitche, le monde bug. Les immeubles sursautent en fragmentations cubiques pendant quelques secondes, les gens parlent de manière étrrrrrrrrrrrrr̤̜̞̠̻̻̘r̪̱̰̝̮r̠͖r̘ jusqu'à émettre des sons d'erreur Windows. Mais elle ne leur en veut pas, cela lui arrive aussi. Car le prix à payer d'entrer dans le monde de ses rêves, c'est que la petite plaquette de bonheur est infestée par le plus merveilleux des virus. Mais Daisy préférerait ne pas vivre du tout plutôt que d'utiliser un pare-feux. 
Alors elle laisse le feu entrer, et dès que sa véritable réalité entre en jeu, elle le ressent à l'intérieur d'elle-même tout entière, et plus ses émotions sont fortes, plus il la brûle et l'étouffe. Le seul moyen qu'elle ait trouvé pour l'apaiser c'est de le laisser sortir un peu en se coupant. Elle se sent respirer quand elle sent la douleur piquante sur ses bras et la chaleur en sortir. C'était même aussi bon que le sexe, si Daisy savait ce que c'était.

TEST RP J'ouvrais la bouche en espérant qu'un son en sorte, mais je n'arrivais qu'à faire trembler mes lèvres peintes tel un poisson sorti de son aquarium. L'homme en face attendait désespérément la même chose que moi, sauf qu'il n'avait pas la patience que je laissais à mes cordes vocales pour vibrer ne serais-ce qu'un petit peu.

« Alors quoi, c'est bon ? Vous en êtes capable ?

Le choc du rappel à l'ordre me fit immédiatement fermer mon clapet, avalant l'air dans un couinement pathétique. J'aurais cru ingurgiter littéralement ma propre langue. Je me mis à hocher frénétiquement la tête pour compenser mon manque de capacités sociales, mais il attendait plus que ça, son sourcil arqué me le traduisait.

- B... bien sûr, articulai-je difficilement.

Ma timide affirmation avait été vue comme une invitation à continuer la conversation, qui s'avérait plutôt être un monologue d'instructions qui ne me seraient guère nécessaires. Le truc, c'est que j'avais avalé Mickey Mouse il a une petite demi-heure, et la souris allait bientôt me prendre par la main pour entrer dans l'autre réalité. Je l'attendais impatiemment alors que l'homme déblatérait ses informations qui étaient déjà sur le papier qu'il m'avait fourni et que je serrai contre ma poitrine. J'avais presque envie de regarder ma montre, mais je n'en avais pas. Après quelques minutes de fontaine de paroles interminables, le son de la voix du client parvenait à mes oreilles en sons métallisés. Dématérialisés. Sa bouche se pixellisait pour se reformer en quelques secondes. Et moi je souriais légèrement à ces sensations qui me faisaient me sentir chez moi. Dans mon monde. Vu que je n'en avais rien à faire, mon monde me couvrait ce que j'étais obligée d'écouter pour être "professionnelle". Il devait d'ailleurs penser que mon rictus était de la simple politesse. Mais j'étais polie. Je me tenais droite et digne malgré ma posture intérieure beaucoup plus inférieure.

- J̸͉'̜e̦̮̕n̹͍̭ ̝̻̮̩̝͍a̸u͈̣ŗ̘̤̼͈͚̘a̡̖͕͖̱̲ḭ̧̠̲͚͓̙̝ ̪̞b̢̪̞͓̺̪̬̲e͎̮̻̙̭͇̺s̥o̯̙̼i̧n͕͍̪̹͈͖͢ ͍͉̞p͏̥̭̠o͈̲u͢r̠ ̘̝̱̼̬̠̜͠f̴̦͕̪͈̮̙̠i̗͖̖̪̲̙n̙̭͔͖̣ ̳͕̥͍m̼̲̟̰̙̻̲a͉̟rs̯̯̯͍͖̼̕.͚̰̱̥ ͞Ç̣͕ḁ̰̫͓̤̖͔ ͔̩̖̤̦͟v̞̘͖̣̗̤o̳̩̝̬̬͔̲u̢̞̩ͅs͕̰̮̺ ̲̥̱c͙̜͖͇̞͕o͓̜n͠v͙̼̘̼̀i̧̹ḛnṭ̱͢ ?̰

- Hm... euh... pardon ? Vous pouvez répéter ?

- Fin mars ! Ça vous va ? répéta-t-il, visiblement irrité.

Je m'empressai d'hocher la tête vigoureusement.

- Oui, c'est parfait ! M͍͠e͚̲r̺̲̰c̪̯̖͙͠i͍̰̗̬̜̖ͅ. »

Je couvris ma bouche suite au son désarticulé que je venais de produire, mais il ne semblait pas l'avoir remarqué. Nous nous quittâmes discrètement sans mot dire, ce qui m'arrangeait pas mal, à vrai dire. Sortant de la ruelle avant lui, je jetai un vif coup d'oeil au dossier qu'il m'avait transmis à la main. Je ne connaissais pas ce nom, mais dans quelques temps, je saurai presque tout de sa vie. Encore un cadre d'une énorme entreprise qui voulait en savoir plus sur une nouvelle recrue, ou peut-être un collègue à faire couler. Je n'en avais pas grand chose à faire des magouilles d'entrepreneurs, tant qu'on me laissait acheter mon monde en contrepartie. C'était toujours plus délicat quand je tombais sur des prédateurs sexuels et qu'il fallait que je cache l'illégalité des preuves que je fournissais à la police. J'espérais que celui-ci n'en était pas un, ça m'éviterait des heures d'angoisse au fond de mon lit.

Le trajet n'était pas très loin de chez moi, mais j'aurai quand même droit à dix minutes de voyage psychédélique. Mes pas pixellisaient le trottoir en des milliers de petits arc-en-ciel, et le ciel était devenu violet, parsemé de gros carrés plus clairs et plus sombres. L'air me paraissait soudain plus respirable et je me retenais de sautiller, le dossier contre moi, même si l'euphorie me rendait le cœur léger. Je me risquai tout de même à tourner une fois sur moi-même, gratifiant le béton gris d'un beau rond cubique multicolore.

« Fais gaffe où tu mets les pieds, tête de licorne, me disait Philou dans ma tête.

Il ne fallait pas que je lui réponde quand j'étais dans la rue. Mais je pouvais lui répondre en pensant.

- Je sais, je fais attention. Tu le sais, tu peux lire tout mon code.

- J'ai toujours pas les droits d'administration pour le modifier depuis le temps, d'ailleurs !

- Tu peux rêver ! lui fis-je en affichant un sourire sur mon vrai visage.

- Attention, le feu commence à monter.

- Oui, je le sens. »

Il montait même quand je n'étais pas dans ma réalité. Mais c'est vrai qu'il apparaissait surtout quand le LSD faisait effet. C'était un peu au hasard. Soit il arrivait tout de suite, soit plus tard en soirée, soit plusieurs fois, soit quand je me sentais mal ou trop bien. Peut-être que je me sentais trop bien ? Je ne savais plus vraiment.
En tout cas il grandissait au fur et à mesure que j'approchais de mon petit appartement. Cela devenait de moins en moins agréable de colorer le trottoir. Ça me démangeait... Lorsque je vis la résidence au loin, il me faisait mal au ventre et je savais qu'il voulait sortir au plus vite. Courage, calme toi, je vais arranger ça... Rien que de penser à la luisance de la lame qui m'attendait, j'aurais pu en saliver d'avance si je ne me retenais pas assez. Arrivée à bon port, je m'empressai de fermer la porte et tenta de réprimer mon empressement comme je le pouvais. Le dossier finit au sol de l'entrée, alors que la lumière que projetait la lame du soleil couchant m'appelait, je l'entendais, elle avait une si belle voix. Je pris le couteau et observa avec attention son aspect, délicieux, en HD 1080p. J'en aurais pleuré, voyant tant de merveille d'un seul coup. Je souriais de toute mes dents, ouvrant mes yeux le plus grand possible pour témoigner de toute la beauté qui m'était donnée de voir. Puis je m'accroupis contre un de mes murs, avant de procéder à ajouter une entaille à la multitude de cicatrices qui couvraient mes bras comme des points de fidélité. La douleur me fit pousser un soupir de soulagement alors que celle provoquée par mon feu intérieur se délestait au dehors pour mon plus grand plaisir.

« Bon appétit, ma belle ! » fit Philou derrière moi, comme si je m'apprêtais à déguster la plus parfaite des ambroisies.

C'était mieux que ça. Je laissais couler le feu rouge et brûlant de mon enveloppe et je me remerciais. Dieu que c'était bon ! Je n'aurais voulu échanger cette sensation contre rien d'autre au monde. Je mordis ma lèvre de ce plaisir solitaire avant que l'euphorie ne s'empare une nouvelle fois de moi. Je me mis à rire de plus en plus fort, me sentant la plus heureuse du monde dans mon appartement aux saturations poussées à 100%. Parfois mon rire ricochait d'un mur à l'autre et saturait lui aussi, mais cela me faisait rire encore davantage. J'avais été sage aujourd'hui, je pouvais faire la fête... pensais-je en appuyant une nouvelle fois la pointe de la lame contre ma peau.

Pseudo + Batperson. Âge + 23 ans. Sexe + La femme. Temps de connexion + À peu près tous les jours. Comment as-tu connu le forum + BOOGYLOU MON AMOUR ! Que penses-tu du forum? + Permettez-moi d'y installer ma tente et rester jusqu'à ma mort, mercihhh. Quel est la capitale de Honduras? + Mon cul, j'dirais. Scénario + NOPE À remplir +

Code:

<span class="point">Melanie Martinez +</span> [i]daisy herbertz[/i]

Pas facile d'être la seule introvertie dans une famille de fortes têtes, si vous vous posez la question. Celle de Daisy n'était pas grande mais a suffi à réduire à néant toute la confiance en elle qu'elle n'avait déjà pas beaucoup. Quand les parents sont puissants, occupés et peu patients, c'est une chose. Quand le frère et la sœur ont le même caractère et ne l'aident pas plus, c'est encore pire. Les souvenirs de Daisy sont remplis de repas de famille où sa voix n'arrivait pas à couvrir celles des autres, où personne n'écoutait les gens qui n'allaient pas de l'avant. « Il faut t'affirmer, Daisy, sinon tu n'arriveras à rien dans ce monde. Si tu ne te bat pas, tu n'auras jamais rien. » Mais Daisy n'avait pas envie de se battre. Daisy n'arrivait pas à évoluer dans une éducation comme ça et Daisy s'est sentie abandonnée. Deux fois.

Daisy construisait son monde à l'abri de cette réalité bien décevante, passant ses journées avec son ordinateur (son meilleur ami), et pour une fois elle ne changeait pas son attitude quand on lui reprochait de trop être dessus car elle en avait bien trop besoin. L'informatique faisait partie de sa vie comme l'oxygène qu'elle respirait, et plus elle en apprenait, plus elle avait envie d'en apprendre.
Daisy n'avait pas beaucoup d'amis, mais parmi les seuls qu'elle put se faire, ce n'était pas au goût de sa famille non plus. Presque tous les étés, les Herbertz allaient en Angleterre, là où ses parents se sont rencontrés avant de partir vivre à Montréal après la naissance de son frère, le dernier. Daisy est donc bilingue et ressemble d'ailleurs beaucoup à sa maman : une grande anglaise sophistiquée. Mais leur caractère différait tellement qu'elle ne s'est jamais sentie proche de cette femme. Le malaise était palpable lorsque quelqu'un leur disait « tu ressembles tellement à ta mère, un portrait craché ! ». Sa mère forçait un sourire alors que Daisy essayait de se cacher derrière ses cheveux. Mais les étés en Angleterre étaient les meilleurs de sa vie. Elle aurait aimé y vivre d'ailleurs, elle qui consomme autant de thé que de drogue et qui considère bizarrement la culture anglo-saxonne comme étant supérieure. En tout cas, c'est ici qu'elle s'était fait des amis. Des amis qui lui ont fait découvrir la nouvelle dimension dans laquelle elle aime se perdre tous les jours désormais. Et jamais elle ne les remercierait assez.

Malheureusement elle ne les a jamais revus après ses vingt ans. Retour à la famille, retour à la réalité, pourquoi étais-ce sa réalité. Daisy était le petit mouton noir de la famille, celle qui restait cloîtrée des heures dans sa chambre, qui ne prenait même plus la peine de dire un mot pendant le repas, qui pleurait à chaque fois qu'on voulait lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle se bouge. Alors quand ses parents ont découvert les petits carrés de bonheur qu'elle cachait dans sa chambre... Bizarrement, Daisy s'attendait à pire. Mais au final, elle aurait préféré qu'on lui crie dessus, qu'on la gifle, qu'on la prive de sortie jusqu'à la fin de ses jours (ce qui ne servait pas à grand chose). Ça aurait montré qu'ils en avaient quelque chose à faire.
Ils lui ont pris un appartement. Un petit, pour l'acheter, comme pour se débarrasser d'un truc qu'ils n'avaient plus envie d'avoir chez eux. Oh, bien sûr, ils disaient que c'était parce qu'il était temps qu'elle parte de la maison, qu'elle fasse sa vie comme sa sœur avant elle. Mais sa mère lui parlait comme si elle était soulagée, comme si elle était heureuse de faire la conversation avec elle pour la première fois. Ça lui brisait le cœur. Et les nouvelles... elle ne venaient que très rarement. Jusqu'à ce que cela fasse un an que Daisy n'ait plus parlé à ses parents aujourd'hui. Ils l'avaient abandonnée quand ils avaient vu qu'elle était différente d'eux, ils étaient partis en l'abandonnant une bonne fois pour toutes. Daisy ne leur en veut pas, sauf quand le LSD lui rappelle à quel point la solitude la ronge. Mais Philou est toujours là pour parler au-dessus de ces démons, Philou l'ordinateur mère qui la protège dans sa tête. Daisy ne leur en veut pas mais a conscience qu'elle est ce qu'elle est à cause de la manière dont ils l'ont façonnée. Comme tous les parents façonnent les défauts de leurs enfants.

Pas étonnant que Daisy ait des problèmes de socialisation, ait des problèmes quand... elle aime tout court. N'ayant jamais reçu ce qu'elle attendait en terme d'affection, Daisy se plonge littéralement dans tout ce qu'elle aime, jusqu'à l'obsession la plus totale. Donnez lui un ordinateur, elle deviendra hackeuse et le prendra pour son meilleur ami. Donnez lui un véritable ami... et regardez ses couleurs changer.

Une fiche qui glace le sang+ Je pris le couteau et observa avec attention son aspect, délicieux, en HD 1080p. J'en aurais pleuré, voyant tant de merveille d'un seul coup. [...] Je me mis à rire de plus en plus fort, me sentant la plus heureuse du monde dans mon appartement aux saturations poussées à 100%. Juste

Tu es validé ! + Tu as définitivement une belle plume. C'était un vrai plaisir de lire ta fiche Amuse-toi bien sur BBT, nous sommes impatients d'en lire davantage \o/