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Claire Gretchen + Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme

Claire Gretchen





Claire Gretchen
Prête à bombarder un Wal-Meurtre
Lun 5 Fév - 22:31

Claire Gretchen

{ celui qui se transforme en bête se délivre
de la douleur d'être un homme }

+ Nom complet : Claire Gretchen + Âge et date de naissance : 25 ans, 7 Mai 1990 + Lieu de naissance : Alberta, Canada + État civil : Célibataire + Métier : Professeur de maternelle + Addiction à : Mush + Groupe : Étang des dépravés + Personnalité sur l'avatar : France Bean Cobain + Crédits : BOOGYLOU. + Les remerciemments : thks tbh + La dédicace à ton pote Jojo : la v'là ta dédicace: ohhhhh ouaaaiiiiisss


This is how I feel + Intelligente + Intègre + Arrogante + Aime les enfants + Aime discuter + Philosophe dans l’âme + Gentille + S’adapte à son interlocuteur + Donne beaucoup d’importance à l’apparence + Déteste les animaux + Bonne menteuse + Polyvalente + Diplomate quand sa lui chante + Ne possède aucune qualité de l’art de la séduction + Donne l’air de se foutre de tout + Aucunement sensible + Se met en colère facilement + N’hausse jamais ou rarement le ton + Sarcastique + Aime l’ironie + Sardonique + À les nerfs solides + Très facilement irritable à cause de ses maux de jambes + Impatiente + Artiste + Peintre + Sculptrice + Dessinatrice + Photographe + Créative + Imaginative + Très émotive + Excentrique + Plus grand-chose ne l’impressionne


She swalloes and the world becomes furry + Tout va s’en dire que les hallucinations de Gretchen sont issues de l’image de ses démons, soi les animaux. Ils leur rappellent son enfance exécrable, son père insupportable et ses douleurs enrageantes. D’ailleurs, elle consomme justement pour cela : pour ne plus avoir mal. Ses trips font disparaître sa douleur pendant leur durée.  

Tout d’abord, l’excentricité de son imagination et de ses émotions ne rate pas l’occasion de la transporter dans un tout autre monde lorsqu’elle consomme. Tout dépendant de l’endroit où elle se situe, de l’ambiance et surtout de comment elle se sent, l’environnement qu’elle hallucine changera drastiquement. Si sa joie est débordante, elle se retrouvera dans un monde rose et fantastique. Si elle est anxieuse, elle aura les pieds dans un décor de film d’horreur. Si elle est en colère, l’apocalypse pourra s’emparer de son décor mental. Tout dépendant. Mais là ne s’arrête pas ses hallucinations.

Non, car toujours est-il que les hallucinations ne peuvent être parfaite, pas si elle conserve quelques bêtes intérieures. Ce qu’il y a de singulier est qu’elle voit les gens, sans que cela ne l’effraie pour autant, avec des têtes d’animaux. De tout genre, toutes espèces et toutes races. Le visage de l’animal s’adapte très souvent avec la personnalité de l’interlocuteur. Si elle ne le connaît pas, ça va souvent du premier coup d’œil.

Si elle a été à un endroit ou a rencontré quelqu’un pour la première en étant sous l’influence de la drogue, Gretchen ne reconnaîtra par le lieu ou la personne en étant sobre. Vice versa, naturellement.





Banlieue de Edmonton, 2005 + J’ai quinze ans. Je suis obèse. Douée à l’école, mais pas pour me faire des amis. Je marche avec des prothèses et une canne. Je n’ai jamais eut d’amoureux ni même embrassé quelqu’un. Je suis vie dans l’insécurité et l’absence d’estime de moi. Il est vingt-et-une heure douze. La maison à mes pieds dégueule une musique bruyante qui fait vibrer. La porte s’ouvre. Le beau Roy m’ouvre la porte. Il m’ouvre les yeux au monde magique et magnifique des débauches de l’adolescence où des dizaines de jeunes de mon âge, populaire ou non j’en ai rien à faire, s’amusent et s’éclatent. Roy, lui, a été le seul à s’être soucié de m’avoir invité à ce party de fin d’année. Parce que, en fait, je n’ai jamais été la rejet des autres, ni leur amie, à dire vrai.

Je lui souris faiblement. Il m’accueille comme une reine. Il est défoncé et saoul. Ça crève les yeux. J’entre. Quelques uns que je connais de visage et de nom me saluent, très poliment. J’imagine que j’attire la pitié des autres à cause de mon handicap. Ou peut-être m’adressent-ils des politesses parce que j’ai une personnalité digne de ce nom, qui sait. Peu importe, ce n’est pas avec mon air désabusé au naturel que j’attirerai leurs jolis mots, ceux qui font chaud au cœur que le père n’a jamais dit.

Roy me présente à des gens. M’amène à un divan où il me présente à Catherine, Marie-Claude et Pascale. Rien à foutre trop, à moins que les miracles me donnent des amis ce soir. Je suis gentille, avec eux, toujours. Je veux avoir les chances de mon côté. On m’offre de l’alcool; je bois. On me propose des cigarettes; je fume. On me présente des brownies magiques; je gobe. C’est un délice, d’être dans cette foule de vie. J’essaie donc de ne pas m’en faire avec le reste.

Puis, c’est là qu’on me tend un sac de morceaux beiges froissés et quelque peu gommeux.

Je suis d’abord bien trop concerné par mon bien paraître pour demander de quoi il s’agit. Je ne veux pas paraître pour une inculte. Puis j’entends les mots «champignons» et «magiques» et je dois admettre que la corrélation se fait rapidement dans mes neurones bientôt finies. Je plonge ma main, je prends une portion au hasard, et je le fous contre mes dents. Je mastique. C’est l’horreur sur mes papilles. Mais c’est comme si je savais déjà que je m’habituerai bien vite au fil des fois. Comme si ça ne serait pas la dernière.

Je me retrouve dans la salle de bain. Ce qu’il y a entre ces deux scènes est pas du tout importante et encore moins intéressante. J’ai discuté, écouté, puis j’ai eut mal au cœur. J’ai été éponger mon front au lavabo. Puis je sors. Puis tout a changé.

Je réalise d’abord  que je n’ai pas ma canne avec moi. Alors que, habituellement, il m’est impossible de marcher sans. Je dévisse mes prothèses et les laisse tomber sur le sol. Je souris, grandement, et lève le menton. J’arrête de sourire. J’écarquille les yeux et mes pupilles se dilatent au spectacle devant moi. Ce n’est plus la maison des parents de Roy. C’est un foutu bal. Une salle de château des années 1428. Le toit est immense. Les arches, magnifiques. Les peintures sur les murs sont si réalistes que chacun de ses détails ornant les murs enchantent mes iris à merveille. La musique… La musique n’est plus quelque chose de sourd et techno en stéréo, mais bien un groupe de musiciens à violons et percussions très somptueux. Mes pieds glissent doucement sur le marbre poli du sol, les chandeliers à chandelles brillantes donnent des étoiles dans les yeux de chacun. Et chacun, chacun, chacun…

Ils sont tous en habits magnifique, des robes et des jabots, des talons de soie et des perles partout. Des perruques à dix étages et à mille boudins, de la poudre blanche à étouffer tout le monde, des robes dorés et encombrantes, des bas longs par-dessus les pantalons d’hommes chics, et des petits gants de blancs laiteux et pure. Je suis au plus radieux des bals de Louis IVX et tout le monde a perdu leur visage.

Non, plutôt que leur visage a changé. Ce sont leur tête. Elles sont bien vivantes, parlantes et expressives. Mais elles sont des têtes d’animal. Sur le coup… Je suis terrifiée. Je déteste ça. Le mal aise s’empare de moi. Je suis étouffée et perdue dans la nausée de mon esprit. Ensuite, je m’accoutume assez bien. Parce qu’il y a cet adolescent à la tête de couguar lustré et parfaitement taillé qui vient me sourire sans dévoiler une seule dent.

« Ça va, Claire-bear? »

C’est un surnom stupide qu’on m’a toujours donné sans que je ne réagisse. Donc que les gens ont conclu que j’aimais ou je ne sais trop. Mais cette fois, je suis incroyablement heureuse de l’entendre. Je reconnais la voix de mon Roy.

« Oui.
- Parfait. »

Il me tend la main, je la saisis et le suis parmi l’immense salle de bal qui s’étale à perte de vue. Nous traversons un champ de danseurs de valse et arrivons aux côtés d’une bande de fêtards avancés dans leur jeu. Une femme à la tête de kangourou montre ses genoux. Les gens s’esclaffent à l’audace. Un autre à la tête de grenouille prend la chaussure de verre d’une compagne à tête de signe et y verse de l’absinthe avant de le boire d’une traite. Je suis au beau milieu de tout ça. Je suis émerveillée. Épanouit. Je contemple tout d’une air d’enfant. Je souris, grandement. Je suis impressionnée et amoureuse. De tout cela. De cette liberté et de cette réalité plus que magnifique. Les animaux; ils ne me dérangeront pas. Ils m’agacent, mais je ne les laisserai pas me ruiner. Parce qu’une chose est certaine : je ne les laisserai jamais être supérieur à ce que je suis.

Et je crois avoir décidé de faire de ce spectacle ma nouvelle et euphorique vie.

Je ris. Parce que je suis contente comme je l’ai rarement été. C’est parfait. C’est tout simplement parfait! La première fois est délectable, avec l’alcool et le reste de la drogue dans mon sang. Roy à la tête de couguar passe une main sur son pelage, et me regarde de ses immenses yeux de noisette et de noir. Je le regarde, profondément. Et je me vois. Dans le reflet de ses globes de beauté.

Et je vois ma tête à moi. Et je suis pétrifiée d’horreur.

Pseudo + BOOGYLOU. Âge + too old for this shit. 19, okay. Sexe + oui. Temps de connexion + sais pas. TROLOLOLOLOLO Comment as-tu connu le forum + brah Que penses-tu du forum? + braahhhhh Quel est la capitale de Honduras? + Tegucigalpa (même pas utilisé Google 8) ) Scénario + nope À remplir +

Code:
<span class="point">France B. Cobain +</span> [i]claire gretchen[/i]

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